La perte d’un proche est une épreuve très douloureuse, notamment si celui-ci a été retrouvé mort à son domicile. Outre le choc de la découverte du défunt et la souffrance liée au deuil, le décès d’un être cher implique la réalisation de différentes démarches, qu’il s’agisse d’appeler un médecin pour constater la mort ou de contacter les pompes funèbres pour organiser les funérailles.
Mais le nettoyage du domicile de la personne décédée est une autre étape qui peut s’avérer particulièrement difficile. Elle est pourtant indispensable et doit être effectuée dans les plus brefs délais
Que faire en cas de décès à domicile ? Faites appel à un professionnel du nettoyage post-mortem.
Lorsqu’une personne trouve la mort à son domicile, la décomposition du corps libère rapidement des bactéries et d’autres agents pathogènes susceptibles de se répandre dans le logement, mais aussi dans les habitations voisines. Ce processus s’accompagne également d’odeurs nauséabondes qui rendent l’endroit totalement invivable. La situation est encore plus préoccupante si le corps n’a été découvert que plusieurs jours, voire plusieurs semaines après le décès.
Dans de telles circonstances, la question “que faire en cas de décès à domicile” est centrale. Il est donc indispensable de procéder à un nettoyage complet au plus vite. Faute de quoi, il sera particulièrement difficile pour les proches de vider le logement ou de lui trouver un nouvel occupant. Pour affronter cette épreuve, il est fortement recommandé de faire appel à une entreprise de nettoyage post-mortem comme INDPM, qui saura apporter l’accompagnement et l’expertise nécessaires pour réaliser le nettoyage après décès.
Selon la nature du décès, différentes interventions de nettoyage peuvent être effectuées en cas de décès à domicile.
Les personnes âgées qui vivent isolées sont susceptibles de connaître une mort naturelle à leur domicile. Dans ce type de cas, la découverte du corps a généralement lieu plusieurs jours après la mort, ce qui laisse le temps au processus de décomposition de faire son œuvre. Il en résulte des odeurs désagréables et un risque important de transmission de toxines et de maladies.
Il est donc nécessaire d’effectuer un nettoyage en profondeur de la pièce dans laquelle a été retrouvé le défunt, voire des pièces adjacentes. Le sol, en particulier, doit être lavé en utilisant des produits adaptés, afin d’éliminer les bactéries, mais aussi les liquides corporels qui se sont échappés du corps.
Le suicide d’un proche est un événement particulièrement difficile, qu’il soit dû à des difficultés professionnelles, conjugales, familiales ou autres. Mais le nettoyage du logement de la personne décédée est aussi très éprouvant.
Cette intervention de nettoyage peut d’ailleurs varier en fonction des circonstances du suicide. Par exemple, une mort par arme à feu nécessite de mobiliser des ressources importantes pour éliminer les traces de sang. Dans tous les cas, un nettoyage après suicide commence généralement par l’isolement de la pièce où le décès est survenu. Le sol, les murs et les meubles avoisinants sont ensuite intégralement lavés, de même que les éventuels objets de valeur.
Le nettoyage d’une scène de crime ne peut avoir lieu qu’avec l’autorisation des autorités en charge de l’enquête. Une fois cet accord obtenu, il est nécessaire d’éliminer les traces de sang et de souillure avec la plus grande rigueur pour remettre le domicile en état et permettre aux proches de la victime de faire leur deuil.
Après une mort naturelle, il est essentiel de désinfecter les lieux dans lesquels a vécu le défunt. C’est notamment le cas si le corps a été découvert après plusieurs jours ou plusieurs semaines. La désinfection permet alors d’endiguer la propagation des bactéries issues de la décomposition, mais aussi de prévenir l’apparition de parasites et autres nuisibles.
Une tâche particulièrement ardue, qui doit être réalisée de façon méticuleuse, de le plus strict respect des normes d’hygiène en vigueur. Faute de quoi, les risques de contamination par des virus, des bactéries et d’autres maladies respiratoires ne pourront pas être totalement éliminés.
Taches de sang, germes, bactéries, liquides corporels… Le suicide est une mort brutale qui peut entraîner la libération rapide d’agents pathogènes nocifs pour la santé. Sans oublier l’apparition d’odeurs désagréables et l’apparition d’insectes et de parasites, surtout en cas de découverte tardive du cadavre.
Chaque recoin de la pièce où s’est produit le suicide doit donc être désinfecté en profondeur, notamment le sol et les murs, mais aussi les textiles : tapis, moquettes, literie, serviettes… De cette manière, tous les résidus qui présentent un risque de contamination peuvent être éliminés.
Un homicide est, par définition, une mort violente qui laisse généralement de nombreuses traces. La présence abondante de sang peut rendre la scène de crime particulièrement dangereuse pour la santé des personnes présentes. Une fois l’autorisation fournie par les forces de l’ordre, les lieux doivent donc être nettoyés, puis désinfectés à la perfection.
Des sols aux murs, en passant par les surfaces vitrées et les meubles, tout est désinfecté avec le plus grand soin. Le logement de la victime peut ainsi retrouver des conditions d’habitabilité convenables. Quant aux risques de contamination et de maladie, ils peuvent être définitivement écartés.
Avant de procéder à un nettoyage après décès, les proches du défunt doivent prendre certaines précautions. À commencer par la réalisation d’un tri dans les affaires de la personne décédée, afin de mettre de côté les documents administratifs importants et les éventuels objets de valeur. Ceux-ci doivent ensuite être placés dans un endroit sûr.
Si le corps a été découvert tardivement, il faut également s’assurer que la décomposition avancée n’a pas engendré l’apparition d’insectes, de larves, de rongeurs ou d’autres nuisibles. Auquel cas, il faut prévoir une désinsectisation ou une dératisation complète du bâtiment.