Depuis 2020, le COVID-19 a bouleversé nos vies. Virus d’abord inconnu du grand public, cette maladie a emporté beaucoup de nos proches, surtout les personnes fragiles et les personnes âgées. Aujourd’hui, malgré la vaccination, il n’est pas rare qu’un parent âgé décède du COVID. Certaines personnes décèdent à l’hôpital, d’autres, malheureusement, décèdent dans leur logement, loin des regards. Mais dans ce cas, comment procéder ? Comment disposer du corps et faire un nettoyage post-mortem ? Dans cet article, INDPM vous dit tout sur les précautions à prendre dans cette situation très délicate.
Un cadavre peut-il transmettre le COVID ?
Oui. Une étude de 2021 a montré que le virus reste actif dans des cadavres jusqu’à 17 jours après la mort. Même si le corps est dans un état de décomposition avancé, le virus reste présent dans le nez et les poumons de la victime. Ainsi, lors de la manipulation du corps, voire le nettoyage post-mortem, il est important de porter des EPI (équipements de protection individuelle) : combinaison, gants, bottes, masque intégral, etc.
Les objets et les animaux domestiques peuvent-ils transmettre le COVID ?
Une étude datant d’octobre 2020 a montré que, selon les conditions de température et d’humidité, le COVID pouvait rester actif sur une surface pendant 28 jours. L’objet ainsi contaminé est appelé un “fomite”. De même, les animaux domestiques peuvent transmettre le virus, les chats et les chiens notamment. Dans le cas d’un nettoyage post-mortem, il faut donc prendre un certain nombre de précautions.
Désinfection d’un appartement après un décès dû au COVID
La première chose à faire lors d’un nettoyage post-mortem consiste à disposer du corps. Il existe pour cela des entreprises spécialisées. Il est également nécessaire de sortir les animaux de compagnie du logement en portant des EPI et de bien les laver. La contamination par les animaux de compagnie reste marginale, mais faites attention. Par ailleurs, ne pensez jamais que la vaccination vous protège totalement : le COVID peut toujours muter et il n’est pas garanti que l’on en ait fini avec ce virus.
Il vous faut ensuite nettoyer les surfaces de l’appartement ou de la maison. Le COVID peut rester actif sur un grand nombre de surfaces comme le cuivre, le plastique ou le carton. On peut éliminer le virus des surfaces avec des désinfectants ménagers, mais faites bien attention à ce qu’ils répondent à la norme EN 14476 (désinfectants virucides) ou qu’ils contiennent au moins 70% d’alcool. On conseille de choisir des produits non-étiquetés comme étant dangereux pour votre santé et l’environnement. Évitez enfin les produits contenant des substances CMR (cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction).
Désinfection : quelles surfaces traiter lors du nettoyage post-mortem d’un appartement ou d’une maison ?
Le COVID se transmet avant tout par la salive (donc la toux, la parole, le rire, etc.) qui peut se retrouver dans les mains. En conséquence, toutes les surfaces ayant été touchées par la personne doivent faire l’objet d’une désinfection minutieuse : les poignées de porte et de fenêtre notamment. Cependant, si la personne avait du mal à se déplacer, il est fort possible qu’elle ait touché un nombre de meubles et d’objets bien plus important. Dans ce cas, il est nécessaire de faire un nettoyage post-mortem de fond en comble de l’appartement ou de la maison avec désinfectants et EPI.
Les autres problèmes rencontrés lors d’un nettoyage post-mortem
COVID ou non, un corps en décomposition peut être porteur de maladies pour les vivants. La présence de sang, notamment, peut transmettre des hépatites virales ou même le VIH. Et c’est sans compter la charge émotionnelle immense qui accompagne un nettoyage post-mortem, notamment lorsque la personne décédée était un parent proche.
Souvent, les personnes laissées à elles-mêmes peuvent développer des maladies mentales comme le syndrome de Diogène, la syllogomanie ou le syndrome de Noé. Dans ces cas-là, les personnes âgées accumulent des objets de manière compulsive (Diogène, syllogomanie) ou bien ne s’occupent plus de leurs animaux (Noé). Les objets en décomposition peuvent alors constituer un danger, certains peuvent être tranchants.
Afin de procéder à un nettoyage post-mortem, faites appel à une entreprise spécialisée
INDPM se spécialise dans le nettoyage suite à une mort due au COVID. Nos équipes professionnelles possèdent les compétences et les équipements afin de procéder à ces actions délicates dans les règles pour un coût raisonnable. N’entreprenez pas cette tâche seul : laissez faire les professionnels !